câbles

Les câbles en acier sont des fabrications complexes parfaitement adaptés aux applications qui
exigent résistance et souplesse élevées. Ils sont constitués d’un ensemble de fils métalliques formés de torons. Ces mêmes fils peuvent être composés de différents métaux, notamment l’acier, l’acier inoxydable, le Monel et le bronze. Le matériau composant les fils est le principal facteur de la résistance du câble.
Le métal le plus utilisé est de loin l’acier à haute teneur en carbone. Des câbles de même diamètre peuvent avoir un nombre de torons et de fils différent. De cette manière, plus le câble compte de fils, plus il est souple.

Néanmoins, un câble composé de fils avec un gros diamètre sera plus rigide qu’un câble composé de fils de plus petit diamètre. Les câbles que nous vous proposons dans notre gamme standard comportent ainsi de 6 à 35 torons, qui sont chacun composé de 7 à 41 fils selon les déclinaisons. La charge s’en retrouve mieux répartie et vous assure une sécurité d’emploi. On veillera donc à faire le bon choix selon les domaines et les conditions d’utilisation.

Quelle que soit votre activité (industrie, BTP, construction, aéronaval, transport, agriculture, décoration, …) nous avons la solution qu’il vous faut. De plus, notre atelier est à même de confectionner des câbles de commande, des élingues et des jeux de levage de 1 à 4 brins sur mesure et selon vos exigences dans des diamètres allant de Ø 1 mm à 18 mm et de quelques kilos à plusieurs tonnes. Notre assortiment inclus également des réalisations allant jusqu’à Ø 36 mm.

Structure du câble en acier

Chaque câble possède trois éléments de base :

  1. Les fils : ils forment les torons et confèrent au câble sa résistance
  2. Les torons : disposés en hélice autour de l’âme
  3. L’âme : constitue la base pour les torons. Elle peut être en textile (FC) ou en acier (WC) et est en fait un petit câble d’acier ou un toron semblable aux torons externes du câble. Seule une âme centrale en acier contribue à la résistance du câble.
    En temps normal, une âme centrale en acier représente 7,5 % de la résistance à la rupture
    du câble d’acier.

Le fil

En règle générale, on commet un câble avec du fil d’acier, de section circulaire, selon EN 10264 avec des résistances nominales (dureté des fils) de 1770 N/mm² (180 kp/ mm²) ou 1960 N/mm² (200 kp/ mm²).
La surface de ce fil est galvanisée (zn) ou étirée claire.

Le toron

Élément du câble généralement constitué d’un assemblage de fils de section et de dimensions appropriées, disposé de manière hélicoïdale dans le même sens en une ou plusieurs couches autour de l’âme. Il peut être rond, triangulaire, ovale, à ruban plat, standard ou parallèle, ces deux derniers types étant ceux que nous commercialisons principalement.

Standard : les angles de toronnage des différentes couches de fils sont identiques. Les longueurs du pas de toronnage de celles-ci sont variables et en contact ponctuel ce qui génère de l’indentation préjudiciable à leur durée de vie.

Parallèle : les angles de toronnage des différentes couches de fils sont variables. On parle de torons à pas parallèle lorsque toutes les couches de fils sont toronnées au même pas autour du fil central du toron. Ainsi, les contacts entre les fils et les couches sont linéaires et évitent l’affaiblissement du câble par indentation. D’autre part, les fils d’une couche supérieure sont placés dans les creux existant entre les fils de la couche inférieure et permettent de cette façon, un remplissage maximum.

Type de torons à pas parallèle

« F » ou Filler

Construction de toron dont la couche extérieure contient deux fois plus de fils que la couche intérieure et dont les fils de remplissage sont disposés dans les interstices entre les couches. Ce type de toron, de par la nervosité des fillers, est plus difficile à travailler (culots, épissures) et il a un comportement plus instable.

« S » ou Seale​

Toron à deux couches de fils de 17 et 19 fils : 17 S et 19 S. Construction de toron ayant le même nombre de fils dans les deux couches. Le diamètre des fils de la couche extérieure est le plus gros. Ce type de toron résiste bien à l’usure.

« W » ou Warrington​

Construction de toron dont la couche extérieure contient alternativement des fils de grande et de petite dimension et deux fois plus de fils que la couche intérieure.

« WS » ou Combiné​

Construction de toron dont trois couches ou plus sont disposées en un seul câblage et sont constituées à partir d'une combinaison de construction de types Seale (S) et Warrington (W). Ce type de toron, dont les fils des différentes couches sont fins, est très flexible.

« M » ou câblage à fil croisé​

Construction de toron contenant plusieurs couches de fils disposées dans le même sens, les fils des couches superposées s'entrecroisant et réalisant un point de contact. Les câbles à câblage croisé ont moins facilement tendance à se boucler que ceux à câblage parallèle. Dans bien des cas, on privilégie cependant le câblage parallèle pour sa plus grande flexibilité et sa plus grande longévité.

« N » ou câblage à fil composé (compound ou Lang)​

Construction de toron contenant au minimum trois couches de fils et où la couche extérieure est disposée dans un câblage séparé, mais dans le même sens que les autres couches, sur une construction à pas parallèle formant les couches intérieures.

« K » ou toron compacté​

Toron soumis à un compactage tel que tréfilage, laminage ou martelage par lequel la section droite métallique des fils reste intacte alors que la section des fils diminue, la surface devient lisse et les dimensions du toron sont modifiées Les lignes de contact des fils s’agrandissent en surface et les rayons de courbure des fils à la surface des torons augmentent ainsi que leur charge de rupture.

Les câbles compactés ont une flexibilité plus élevée que les câbles avec des torons conventionnels et s’adaptent mieux aux poulies. Grâce à une section métallique des fils extérieurs beaucoup plus grande, ils sont plus résistants à l’abrasion et à la corrosion. Les câbles avec des torons compactés ne sont pas soumis au danger de l’indentation des fils extérieurs des torons des brins voisins.
Ainsi, ces câbles sont surtout adaptés à l’enroulement des tambours multicouche.

L’âme et ses différents types

1000000000000435000002B63A1C6CA4D473ADAD

« FC » âme en fibre

La construction "Fiber Core" (F.C.), âme en fibre, peut être constituée de fibres naturelles (NFC) ou synthétiques (SFC). Elle a plus d’allongement sous charge et de ce fait, possède une plus grande capacité d’absorber l’énergie. En revanche, elle est moins résistante à l’écrasement qu’un câble avec une âme en acier (WC).

tige_metal

« WC » âme métallique

Âme constituée de fils métalliques disposés en câble à torons (WSC Steel Core Wire Rope) ou en câbles indépendants (IWRC Independent Wire Rope Core - permet d'augmenter la charge de rupture et la longévité du câble comparativement à l'âme textile, car elle apporte un support important pour les torons extérieurs). L'âme métallique et/ou ses torons extérieurs peuvent également être enrobés de textiles ou de polymères solides. L'âme du câble toronné apparaît normalement comme une unité séparée, sauf lorsque l'âme est câblée en parallèle avec les torons extérieurs, désignés par PWRC.

« SPC » âme constituée de matériau polymère

Âme constituée de matériau polymère solide de forme ronde ou de forme ronde avec rainure. Elle peut également contenir un élément interne de fil(s) ou de textile.

Lubrifiants et agents de conservation

Lors de la fabrication d’un câble, un lubrifiant est appliqué sur les fils et les torons. Il réduit le frottement interne et/ou garantit une protection contre la corrosion. Ce lubrifiant se détériore lorsque le câble est en service et doit être remplacé à intervalles réguliers à la main ou automatiquement au moyen d’un distributeur de graisse.
Un agent d’imprégnation est utilisé dans la fabrication d’âmes en textiles naturels, d’enrobages ou d’entre torons pour empêcher toute décomposition et toute dégradation.
Un agent de conservation sous forme d’un composé de blocage est appliqué au cours et/ou après la fabrication du câble et/ou aux entre torons de textile, fillers et autres enrobages. Il garantit une protection contre la corrosion.


Il est à noter que l’âme textile d’un câble métallique neuf sert de couche élastique pour les torons extérieurs et de réservoir au graissage. Sa compressibilité évite les tensions en pointe dans le cas de sollicitations dynamiques. Toutefois, ces qualités peuvent vite s’altérer au cours de l’utilisation. En effet, le graissage est épuisé en peu de temps et l’âme sert alors de réservoir à l’humidité de l’air ambiant. La géométrie du câble s’en trouve ainsi modifiée suite à la déformabilité de l’âme textile et la durée d’utilisation.
Des câbles avec âme métallique offrent de grands avantages : la faible compressibilité de l’âme métallique rend la géométrie du câble particulièrement résistante. La section métallique plus importante des câbles tout en acier conduit, dans le cas de charges extérieures identiques, à une remarquable diminution de la charge déterminée de chaque fil du câble, ce qui a des répercussions avantageuses sur sa longévité.

Les câbles courants sont généralement livrés clairs et graissés (câbles d’ascenseur, câbles de levage, câbles pour grues, câbles pour scrapers, câbles tracteurs pour téléphériques). Toutefois, ils peuvent être fournis galvanisés, particulièrement lorsqu’ils doivent être installés en milieu corrosif. Cependant, il serait faux de croire que si les câbles courants sont galvanisés, ils ne doivent pas être graissés : la galvanisation réalise seulement une des tâches du graissage, à savoir la protection contre la corrosion. La deuxième tâche du graissage, à savoir la diminution du frottement entre les éléments du câble lors du passage sur la poulie, ne peut pas être assurée par la galvanisation de manière suffisante. Cependant, en renonçant au graissage des câbles courants, on doit s’attendre à une grande diminution de leur longévité. Pour l’entretien, on s’assurera d’éliminer régulièrement la poussière et les résidus de graisse durcie. La pénétration du lubrifiant en sera facilitée.

Les câbles dormants, principalement utilisés pour des montages fixes (haubans pour fixer des mâts ou des potences, câbles guides pour ascenseurs, gréement pour voilier, …) sont normalement livrés galvanisés et peuvent être utilisés sans graissage. Comme protection efficace contre la corrosion, on peut appliquer, en plus du graissage, une couche de peinture.

Les câbles et leurs différents types

Les câbles à torons sont un assemblage de plusieurs torons disposés en hélice en une couche (câble à une couche) ou plusieurs couches (câble antigiratoire ou câble disposé en parallèle) autour d’une âme ou d’un centre. Les câbles toronnés sont composés de 3 ou 4 torons extérieurs et peuvent ou non avoir une âme.

Les câbles à une couche sont composés d’une couche de torons disposés en hélice autour d’une âme.

Câbles à une couche

Les câbles à torons sont un assemblage de plusieurs torons disposés en hélice en une couche (câble à une couche) ou plusieurs couches (câble antigiratoire ou câble disposé en parallèle) autour d’une âme ou d’un centre. Les câbles toronnés sont composés de 3 ou 4 torons extérieurs et peuvent ou non avoir une âme.

Les câbles à une couche sont composés d’une couche de torons disposés en hélice autour d’une âme.

Câbles antigiratoires

Un câble est dit antigiratoire lorsqu’il ne tourne pas ou peu autour de son axe longitudinal ou qu’il n’exerce qu’un couple très faible sur ses fixations terminales sous l’effet d’une force non guidée. Ce principe résulte du fait que l’âme du câble présente un sens de câblage opposé à celui du câble lui-même. Cette composition géométrique est choisie de sorte que les couples de giration des âmes en acier et des torons extérieurs s’annulent dans une grande zone de charge et évitent ainsi le vrillage des câbles même sous des hauteurs de levage importantes. Ainsi, la charge ne crée pas de forces intérieures qui essaient de faire tourner le câble.
Cependant, il y a des influences extérieures qui essaient de tourner le câble par des forces tangentielles, telles que les angles de déflexion aux poulies et au tambour. Les rotations forcées causent un couple de giration important. Si ces câbles sont fixés à un émerillon, la torsion créée peut tourner l’émerillon et, dans le cas idéal, réduire le couple induit vers zéro. Pour des câbles non antigiratoires, l’émerillon n’a que des inconvénients : il réduit la charge de rupture, accélère la fatigue et génère des torsions qui entrent ensuite dans le mouflage.
Les câbles antigiratoires sont flexibles et ont une charge de rupture élevée. Ils conviennent parfaitement aux ponts roulants, montes charges, grues de levage, palans et treuils.

Câble toronné disposé en parallèle

Les câbles toronnés disposés en parallèle (double-parallèles) représentent une forme particulière des câbles tout en acier avec âme métallique indépendante. Ils comportent au moins deux couches de torons disposés en hélice en un câblage autour d’un toron ou d’une âme textile. Des câbles avec câblage classique (croisements des fils et des torons) peuvent provoquer des sollicitations ponctuelles élevées et la destruction interne prématurée ; Dans le cas d’un câblage parallèle, l’assemblage linéaire des éléments du câble produit des contacts optimaux.
Grâce à la position parallèle de tous les éléments, les câbles double-parallèles peuvent être fabriqués d’une manière sensiblement plus compacte et font donc apparaître une section métallique et une charge de rupture plus élevées, comparé aux câbles avec âme métallique indépendante

Câbles toronnées compactés

Les câbles toronnés compactés : avant de procéder au câblage, les torons sont soumis à un compactage tel que tréfilage, laminage ou martelage. Ainsi, le diamètre du toron diminue et la surface devient lisse. Les lignes de contact des fils s’agrandissent en surface et les rayons de courbure des fils à la surface des torons augmentent.br> Après compactage (martelage), un câble est tout à fait rond. Les câbles toronnés compactés ont une charge de rupture augmentée, une flexibilité plus élevée que les câbles avec des torons conventionnels, s’assemblent mieux aux poulies et ont une plus grande capacité de stockage sur treuil. Ils ne pas soumis au danger de l’indentation des fils extérieurs des torons.
Ces câbles sont surtout adaptés à l’enroulement des tambours multicouche.

Grelin

Le grelin est un assemblage de plusieurs (habituellement six) câbles toronnés ronds (appelés aussi câbles unitaires) câblés en hélice autour d’une âme (habituellement un septième câble). Le diamètre final est de 1 + 6 aussières, un câble de base = une aussière. Le grelin est réputé pour sa grande souplesse et sa grande fiabilité. Pour qu'un grelin soit d’une efficacité optimum, il doit en effet présenter une grande capacité élastique.

Câble tressé

Le câble tressé est un assemblage de plusieurs torons ronds entrelacés ou tressés ensemble.

Exemple de câble électromécanique

Le câble électromécanique est un câble toronné ou monotoron contenant des conducteurs électriques.

Exemple de câble monotorons

Les câbles monotorons sont un assemblage d’au moins 2 couches de fils disposés en hélice sur un fil rond, un toron à âme intégrée ou un toron à pas parallèle, avec au moins une couche pouvant être disposée dans des sens opposés, c’est-à-dire dans le sens contraire du câblage afin d’optimiser les caractéristiques de rotation. Le câble inox monotoron est le plus employé pour la fabrication des haubans de voiliers de série. Il est également utilisé en architecture comme garde-corps.

La structure des câbles monotorons hélicoïdales ne comporte que des fils ronds.

Exemple de câble demi-clos

Les câbles demi-clos sont des structures monotorons constituées d’une ou plusieurs couches de fils ronds superposés enroulés en hélice sur une âme. La couche extérieure est formée par des fils demi-clos (bigorge) alternés avec des fils ronds.

Câbles clos

Les câbles clos sont des monotorons dont la couche extérieure est constituée de fils clos (fils en Z).
Les câbles avec enrobage et/ou matières de remplissage incluent les câbles enrobés (revêtus) d’un polymère solide, ceux remplis d’un polymère solide et enfin ceux enrobés (revêtus) et remplis d’un polymère solide. Pour les câbles remplis, on répand un polymère solide dans les espaces internes qui s’étend jusqu’à, ou légèrement au-delà de la circonférence extérieure du câble

Exemple de câble rempli d’un polymère solide

Le câble à âme protégée a une âme enrobée (revêtue) ou remplie et enrobée (revêtue) d’un polymère solide.

Exemple de câble à âme protégée

Quant au câble protégé, les couches et les torons intérieurs ou les torons centraux sont enrobés de polymères ou de fibres solides afin de constituer un coussin de protection entre les torons adjacents ou les couches sus-jacentes.

Sens et type de câblage

Câblage à droite (Z-Lay)

Câblage à gauche (S-Lay)

Le sens de toronnage du câble (à droite Z et à gauche S) correspond au sens de câblage des fils extérieurs d’un câble monotoron, des torons extérieurs d’un câble toronné ou des câbles unitaires d’un grelin par rapport à l’axe longitudinal du câble.

Le câblage ordinaire : c’est un câble toronné dans lequel le sens de toronnage des fils dans les torons extérieurs s’effectue dans le sens opposé au câblage des torons extérieurs du câble. Les fils extérieurs sont orientés pratiquement dans la direction de l’axe du câble. Dans la plupart des usages, les câbles en câblage croisé sont plus appropriés que les câbles en câblage lang. Des ruptures de fils extérieurs apparaissent dans les câbles en câblage croisé en général plus tôt que dans les câbles en câblage lang, ce qui signifie un important gain de sécurité : un câble métallique ne peut être remplacé à temps que dans le cas où les endommagements par ruptures de fils extérieurs apparaissent.

Câblage à droite (sZ-Lay)

Câblage à gauche (zS-Lay)

La première lettre indique le sens du toron et la deuxième, celui du câble.

Le câblage toronné Lang : le sens des fils dans les torons extérieurs est le même que celui des torons extérieurs dans le câble. Les fils extérieurs sont très inclinés par rapport à l’axe du câble. Du fait du meilleur contact dans la gorge de la poulie, les câbles en câblage Lang sont de préférence utilisés où ils travaillent avec de très hautes charges permanentes (par exemple dans le cas de câbles d’écluse).

Les câbles en câblage Lang ont largement plus d’avantages comparés aux câbles en câblage croisé surtout en multicouche puisque les fils extérieurs des brins voisins ne peuvent pas s’indenter les uns avec les autres.

Câblage à droite (zZ-Lay)

Câblage à gauche (sS-Lay)

La première lettre indique le sens du toron et la deuxième, celui du câble.

Quelques notions utiles à retenir

• Le coefficient de remplissage correspond au rapport entre la section métallique et la superficie de la section du câble.
• La section métallique est égale à la somme des sections de tous les fils dans le câble.
• La résistance nominale représente la force de traction du fil en newton (N) par rapport à 1 mm² (millimètre carré).
• La charge de rupture calculée est le résultat de la section métallique et de la résistance nominale des fils.
• La charge de rupture minimale du câble est le résultat de la charge de rupture calculée et de la perte au commettage.
• La charge de rupture réelle est calculée au moyen d’un test destructif du câble dans son ensemble au banc d’essai.